5 questions à un concepteur

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5 questions a un concepteur

La conception de produit est une expertise indispensable pour les équipes de Soucy Sports Motorisés. Connais-tu ce métier? Découvre-le en lisant le parcours de Michel Pellerin, qui travaille chez Soucy depuis 28 ans.

Au fil des trois dernières décennies, Michel a vu l’entreprise se développer et bâtir sa renommée. C’est la liberté de créer qui anime Michel depuis le tout début. Dans l’usine de Soucy International, il est même à l’origine de nombreuses machines! « Dans les débuts de Soucy, lorsque l’on avait besoin d’une machine, c’est moi qui la créais. On gagnait du temps et de l’argent! ». L’entreprise l’a fait grandir, mais en retour, Michel a aussi fait évoluer Soucy sur le plan technologique.

Au quotidien, Michel conçoit à l’ordinateur des pièces pour des véhicules selon les besoins des clients, soient les plus grandes entreprises de sports motorisés de la planète. Ce travail se fait en collaboration avec les équipes d’ingénierie et de prototypage.

Avant d’envoyer une pièce à l’atelier de prototypes, Michel doit d’abord :

  • Créer la première ébauche dans un logiciel de conception;
  • Soumettre la pièce à des conditions;
  • Valider les mouvements mécaniques de la pièce;
  • Appliquer des forces sur tous les segments pour en tester la solidité;
  • Faire des ajustements ou même recommencer le processus.
     

Aujourd’hui, toutes ces étapes s'exécutent à l’ordinateur à l’aide de la méthode d’Analyse des éléments finis (FEA). Celle-ci permet de cibler des anomalies sur la pièce, sans même l’avoir physiquement conçue! Michel explique que la FEA identifie un très haut pourcentage de faiblesses. « Ce n’est pas encore parfait, mais on commence à frôler la perfection grâce à ces nouvelles technologies ! On sauve du temps, du matériel et des coûts. » Dans le cas où l’analyse ne répond pas aux attentes, on procède à des tests physiques. Chose qui plaît bien à notre concepteur Michel!

« En plus de ces étapes, je dois évaluer les coûts de livraison, de l’emballage, diviser la pièce en morceaux, réduire les dépenses de transports, etc. Ces contraintes sont présentes dans chacun de nos projets », nous dit Michel.

Le concepteur ou la conceptrice doit avoir une bonne relation avec le client, car ce dernier est présent à chacune des étapes. Selon Michel, la bonne collaboration est au cœur des projets. Une fois les étapes de conception complétées, c’est au tour des prototypistes de concrétiser le produit. Le tout est coordonné par un ou une chargé·e de projet qui assure le bon déroulement.

Aujourd’hui, il est possible de suivre une formation au cégep en génie mécanique avec l’option conception. Or, Michel est devenu concepteur « par la force des choses ». C’est grâce à sa curiosité insatiable, à la formation continue et à sa grande expérience qu’il occupe ce métier aujourd’hui. Il a obtenu des certifications en mécanique diesel, en prototypage, en soudage, en usinage, en coulage d’aluminium et a appris comment manœuvrer la fibre de verre en plus de certains matériaux composite tel que la fibre de carbone.

D’un point de vue technologique, l’évolution fulgurante de la robotique fascine Michel. « Le métier que je pratique me permet d’être aux premières loges des avancées technologiques. » En nous présentant ses dessins et ses plans, il ajoute : « Une image vaut 1 000 mots. Je peux montrer par ordinateur ce que j’ai en tête et même l’imprimer en 3D. » Être constamment stimulé et avoir carte blanche pour ses projets figure parmi ce que Michel aime le plus de son métier. « J’aime les défis et j’aime créer des défis! Si un prototypiste dit que ça ne se fait pas, je descends lui montrer, parce que si c’est dans le logiciel, ça se fait. Tout est faisable!  M. Soucy m’a déjà dit que le mot impossible n’était pas dans son vocabulaire. » nous dit-il avec entrain.

Le métier de concepteur amène les gens à travailler avec une panoplie de matériaux différents, comme le bois, les polymères, les alliages de métaux et les matériaux composites. Il faut donc faire preuve de polyvalence et de débrouillardise pour être aguerri·e en conception. Il faut également savoir prendre des risques. « Ne pas avoir peur de se tromper est une valeur véhiculée chez Soucy, et elle est vraie. On doit essayer des choses et se tromper pour pouvoir créer le meilleur produit qui soit. » Selon Michel, pour travailler en conception, la personne doit être curieuse, intéressée par tout ce qui l’entoure, créative, et surtout passionnée. Il insiste d’ailleurs sur cette qualité. « Je crois que la passion englobe tout. Même avec mon bagage de connaissances, je reste à l’affût. J’ai récemment suivi des cours de soir pour apprendre de nouvelles techniques. »

Michel est une de ces personnes avec le cœur à l’ouvrage et une détermination sans fin. Si comme lui la liberté de créer t’interpelle, consulte notre site carrière pour découvrir les postes disponibles chez Soucy Sports Motorisés.